Si vous êtes courageux
Et grimpez ses sommets,
Vous y verrez peut-être, émerveillés,
Quelques edelweiss que vous respecterez.
Vous ne toucherez pas plus,
Je vous en prie ardemment,
Aux graciles chardons bleus
Que recèlent ses champs.
Glacez-vous donc les mains à l'eau de la fontaine,
Parcourez nos ruelles, rencontrez nos anciens.
Emportez donc, nous vous y engageons,
De notre soleil, de notre bon sens, de notre sérénité.
Revenez-nous bientôt, simples et modestes,
Comme nos ancêtres du plus lointain des temps,
Nous ont appris à l'être, paysans que nous sommes,
Et l'apprenons nous-mêmes à nos petits-enfants.
© Robert Gastaud - juillet 2008
Ma chère et tendre*
- Robert
Ma chère et tendre amie,
Petite île dans ma vie,
Caille sur mon canapé,
Je n’peux plus t’échapper !
T’envahis toute mon âme…
Aime-moi, belle dame !
Tendrement à tes pieds,
Et par l’amour porté,
Je rugis de bonheur,
Suis le serf de ton cœur ,
Fou, et pas qu’un peu,
De tes tendres yeux bleus.
Ta douceur si câline,
Rose chaleur féline,
Caressante et suave,
À en être l’esclave
Mon esprit suppliant
Vit de si doux moments !
© Robert Gastaud 13 février 2008
* Titre en hommage à Henri Salvador décédé ce jour
Un texte en vedette
Au flanc de la colline, se dorant au soleil,
Il est là, notre village, au bout de sa vallée.
Bien loin des chemins surchargés
Foisonnant d'irrespectueux curieux,
Vous y viendrez par hasard
Ou fort bien conseillés...